Par Brahim Abdesslam, Directeur de Keyrus New Reality
Il est sur toutes les lèvres, au cœur de toutes les conversations dans les comités de direction. On ne compte plus le nombre de start-ups qui se revendiquent de lui, ni les articles de presse qui lui sont consacrés. Plus qu’un buzzword, le web3 est devenu le concept incontournable des influenceurs du business de demain.
Alors que le mouvement digital s’est employé à créer des expériences omnicanales pour rapprocher le monde physique, le progrès des technologies façonne à présent les contours d’un internet nouveau, qui répond aux aspirations de la génération Z de consommateurs élevés aux écrans, et qui évoluent désormais dans un "espace" parfois qualifié de virtuel.
Et comme souvent en matière d’évolution technologique, les entreprises emboîtent le pas aux usagers. À l’instar de la révolution eCommerce de 1998, les changements qui se profilent quelque part entre cryptomonnaies, NFTs et metavers font réagir les marques, tantôt inquiètes des évolutions rapides, tantôt à l’avant-garde du changement. Bouleversement majeur pour ses champions, fumisterie standard pour ses détracteurs, cette idée d’un nouveau web semble cliver les experts du monde numérique. Petit tour d’horizon du web3.
Selon Chris Dixon, analyste chez Andreessen Horowitz, le WEB 1.0 désigne le premier âge d’internet, qui peut se résumer à du texte et des liens pour surfer de manière passive. On consomme de l’information sans participer à son élaboration, mais avec l’excitation des pionniers qui défrichent des terres inconnues.
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